vendredi 15 juin 2012

GOLEM 2012


GOLEM/4
Lithographie sur papier Rives Colombier (63 × 90)



GOLEM/5
Lithographie sur papier Rives Raisin (50 × 65)


dimanche 4 mars 2012

OSTIA


Quando ero bambino mia madre mi portava alla spiaggia libera, non che ci fosse una grande differenza con gli stabilimenti, all'epoca al massimo c'era qualche sdraio e qualche ombrellone dello stesso colore, mentre nelle spiagge libere c'era un guazzabuglio di colori e modelli diversi, per il resto le persone erano le stesse, pance, chiappe e spalle spalmate della stessa inebriante crema al cocco si arrostivano democraticamente sotto lo stesso sole, sugli stessi asciugamani, proteggendosi gli occhi con le canottiere.
Oggi tutto è cambiato, gli stabilimenti si sono trasformati in discoteche sul mare, con piscine, palestre ed erbetta e le persone per dimostrare di non essere più quella marmaglia che mangiava la fettina panata nel panino sono levitate di una trentina di centimetri da terra affittando lettini a prezzi esagerati. Intendiamoci, non sono contro il conforto, ma inevitabilmente ho visto in questa trasformazione quel tradimento antropologico che Pasolini denunciava.


Probabilmente è per questo motivo che ancora oggi preferisco le spiagge libere o semilibere dove, se si vuole, ci si puo ancora sdraiare sulla sabbia ed osservare quel popolino (in gran parte straniero, il che fa riflettere) che ha qui meno necessità (ma anche possibilità) di camuffarsi. Li osservo come degli animali in una riserva e li disegno facendo finta di guardare altrove crogiolandomi in un mondo che non esiste più.


Enfant, ma mère m'emmenait à la plage publique ; à l'époque il n'y avait pas vraiment de différence avec les établissements balnéaires privés. Tout au plus, la couleur uniforme des chaises longues et des parasols assortis contrastait avec le patchwork bariolé de différents modèles disséminés sur la plage publique ; pour le reste, les gens étaient les mêmes, panses, croupes et épaules tartinées de la même crème au parfum têtu de coco se laissant démocratiquement rôtir par le même soleil, sur les mêmes serviettes, les yeux protégés par un marcel.
Aujourd'hui tout a changé, les établissements privés sont devenus des discothèques sur mer avec piscine, salles de gym et pelouse et ceux qui les utilisent, pour bien se démarquer de la populace qui se nourrissait de sandwichs à l'escalope panée, ont entamé une ascension sociale de trente centimètres en louant leur lit de plage à prix exorbitant.
Bien que je ne sois pas contre le confort, j'ai inévitablement reconnu en cette transformation la trahison anthropologique dénoncée par Pasolini.
C'est probablement pour cette raison que je préfère encore aujourd'hui les plages « libres » ou publiques, où l'on a encore loisir de se coucher sur le sable et contempler les petites gens (en grande partie composé d'étrangers, ce qui donne à réfléchir) qui n'ont pas la nécessité (ou la possibilité) du camouflage. Je les observe tels des animaux dans une réserve naturelle et je les croque en feignant de regarder ailleurs, en me vautrant dans ce monde révolu.









mardi 27 décembre 2011

GOLEM 2011

GOLEM/1
Lithographie sur papier Rives Jésus (56 × 72)


GOLEM/2
Lithographie sur papier Rives Jésus (56 × 72)


GOLEM/3
Lithographie sur papier Rives Jésus (56 × 72)



 ANOMALIE
 Lithographie sur papier Rives Colombier (63 × 90)